Comme roi et reine à l’Auberge Le Saint-Gabriel!

Dire que tout a commencé par une simple participation à un concours sur facebook…

Il y a quelques semaines, j’apprenais que j’avais gagné un souper gastronomique pour deux personnes, tout inclus, au restaurant de l’Auberge Le Saint-Gabriel (426 rue St-Gabriel, Vieux-Montréal)!!! (Je vous épargne la description de mes exclamations et de la danse de joie que j’ai fait à ce moment-là!)

C’est jeudi dernier, que nous avons été profiter de notre cadeau. À notre arrivée, on nous a offert la seule table disponible sur le bord de la fenêtre ce soir-là, et nous avons été accueillis chaleureusement par Félipé St-Laurent, le propriétaire enthousiaste et passionné du Traiteur Primavera! Après avoir discuté et choisi nos apéritifs (un pastis pour monsieur et un grand verre de kir pour madame), nous avons eu droit à une visite guidée et commentée des lieux, qui sont, soit dit en passant, vraiment magnifiques!

Dès notre entrée à l’Auberge Le Saint-Gabriel, on sent l’ambiance champêtre et chaleureuse nous envahir: les murs en pierre, les chandelles, les feux de bois, les poutres au plafond et les superbes tableaux de Jean-Daniel Rohrer contribuent évidemment au charme de l’endroit, mais on ne peut s’empêcher de ressentir que ces lieux ont vécu et que l’endroit a gardé les traces d’une histoire qui nous dépasse… Fait intéressant parmi tant d’autres, nous sommes dans l’Auberge qui reçue, en 1769, le tout premier permis de boissons au pays, accordé sous le régime britannique!

À côté de tout ce passé, l’Auberge Le Saint-Gabriel (qui compte aujourd’hui parmi ses propriétaires les noms très connus de Garou et de Guy Laliberté) connaît présentement un changement de look surprenant qui lui sied à merveille; on ne peut s’empêcher de remarquer l’énorme colonne vertébrale de baleine(!), les fauteuils recouverts de courtepointes (on adore), le carrousel recouvert de gazon synthétique, les foyers suspendus, les deux orignaux sans tête qui servent de lampe(!) côté bar…

De retour dans la salle à manger principale, où le feu de bois brûle depuis un bon moment déjà, nous passons à table! Monsieur choisi comme entrée les beignets d’oka (dont la recette se trouve ici!) et madame, une réconfortante soupe à l’oignon gratinée.

La cuisine d’Éric Gonzalez (qui écrit notamment sur ce blogue), nous a semblé à la fois raffinée et réconfortante; le mariage parfait, quoi! Chéri a vraiment apprécié son faux-filet mariné sur le grill, accompagné de betteraves jaunes, de têtes de violon marinées…

… et de frites maison!

J’avais pour ma part choisi le vivaneau grillé aux herbes, servi sur un goûteux risotto au parmesan et aux tomates; cuisson et mariages de saveurs tout à fait exquis…

Côté desserts, il y a eu, pour lui, le « décadencia »: un mélange d’ananas, de rhum, de noix de coco et de fromage mascarpone, accompagné d’une glace à l’ananas…

Et, pour elle, des profiteroles vraiment uniques! Imaginez une profiterole croquante à la texture rappelant un biscuit, dont le centre contient une glace rafraîchissante à la lime et au gingembre, qui se mêle dans votre bouche à une sauce au chocolat onctueuse, alternant entre les saveurs de banane et de caramel…

Comme si ce n’était pas assez, nous avons terminé la soirée au bar, bourbon et cosmo à la main… Un ÉNORME merci, encore une fois, au Traiteur Primavera pour ce concours, et tout particulièrement à Félipé St-Laurent, pour une soirée et un accueil mémorable!