Cette année, lors de la Nuit Blanche, j’ai été kidnappée par les souterrains de la ville de Montréal! Deux raisons à cet « enlèvement »: un trajet d’Art souterrain intéressant mais vraiment trop long à parcourir(!), et une découverte vraiment « enlevante« : l’événement Couture X-press organisé par le Laboratoire créatif.
COUTURE X-PRESS
Pour sa troisième édition, Couture X-press était pour la première fois présenté au grand public dans le cadre du festival Montréal en Lumière. Contrairement à ce qu’annonçait le descriptif (beaucoup trop bref) que l’on retrouvait dans le programme officiel, ce n’est pas la « vidéo » qui était au centre de l’événement, mais bien un impressionnant condensé du processus créatif en mode: designers à l’oeuvre, maquilleurs, coiffeurs, mannequins, photographes, etc. Ma plus belle découverte de la soirée: le travail de Majorie Labrèque-Lepage de Velvet Moustache, qui a habilement harmonisé une originale création recyclée à un de ses fameux toutous!
Voici donc quelques photos de l’événement, prises (je l’avoue) avec une simple caméra numérique en mode automatique… (Non mais, j’étais tout de même un peu gênée à côté de tous ces pros de la photo aux appareils démesurés! Un jour, j’apprendrai… )
Quelques bénévoles pour nous accueillir…
L’événement: une heure pour faire une création originale à l’aide de vêtements recyclés, en même temps que coiffeurs et maquilleurs préparent les mannequins et que DJs ajoutent un peu d’ambiance…
Un aperçu de quelques créations finales (en attente pour la séance photo)…
ART SOUTERRAIN
Le public était au rendez-vous pour ce trajet de 2,8 km de présentations d’arts visuels dans les souterrains de Montréal, une nouveauté cette année. J’ai personnellement très apprécié le travail alliant sculpture et peinture de Simon Bilodeau (Détritus 1/ Fuck your life), le « light bright » de Mathieu Valade (Record Guiness), l’originale courte-pointe de Focus Group (Couverture de sécurité pour une cité souterraine) et les Fontaines de Guillaume Clermont.
Je m’explique pourtant très mal pourquoi les organisateurs ont choisi de faire un trajet aussi long, avec des directions plus ou moins claires, des cul-de-sacs et de longues distances sans oeuvres présentées… Peut-être ont-ils voulu éviter une situation comme celle des traditionnels embouteillages au Belgo? Dans une soirée nous offrant autant d’événements intéressants, il faudrait peut-être penser à resserer le trajet… Ou sinon, à faire perdurer la Nuit Blanche sur plus d’une nuit!
Contente de voir que je n’ai pas été la seule de la blogosphère à m’y être trouvé!