Tiropitakia en souvenir d’Amorgos

Lorsque Marie-Julie nous a écrit qu’elle cherchait des témoignages sur les plus belles vues autour du monde, mon imagination s’est tout de suite mise à voguer vers Amorgos, cette petite île au sud-est des îles grecques où j’ai passé une superbe semaine il y a trois ans…

Ci-haut: le monastère de la Panaghia Chozoviotissa sur l’île d’Amorgos

«D’un côté, il y a ce magnifique monument blanc comme neige qui brille au soleil tout en ayant l’air de s’accrocher à la falaise; de l’autre, une vue imprenable sur le bleu-turquoise de l’eau. Après avoir franchi la minuscule entrée du monastère et rencontré quelques-uns de ses derniers habitants, la quiétude de l’endroit religieux amène une toute autre dimension à la vue de là-haut. Je restais hypnotisée devant les vagues qui frappaient les rochers, comme devant les couleurs changeantes et mystérieuses d’un feu de camp. Seul, du haut d’un balcon blanc, on souhaiterait secrètement pouvoir se retirer ici pour avoir la chance de méditer devant cette image tous les matins…» (extrait de mon témoignage pour l’article de Marie-Julie)

Ci-bas: la fameuse vue en question!

Ci-haut: Le village d’Aegiali où nous restions… Oui, oui, c’est bien moi sur le quai… 🙂

Est-ce que je vous ai déjà raconté mon histoire d’amour avec la Grèce? Mes parents m’ont amenée à Athènes lors de mon tout premier voyage en Europe (j’avais 9 ans); pas besoin de vous dire qu’au secondaire, j’ai dévoré les cours portant sur l’histoire grecque… Je n’ai pas pu m’empêcher de suivre un cours fascinant sur la mythologie grecque à l’Université et,  lors des deux stages que j’ai fait en enseignement au collégial, j’ai insisté pour donner un cours sur l’Odyssée d’Homère, le livre, l’histoire avec un grand « H », à mon avis, à l’origine même de tout ce que l’on nomme littérature

La Grèce, pour moi, c’est aussi l’arôme de réglisse noire du ouzo et la pizza, les longs trajets bercés par des bateaux, la salade grecque au feta frais, la vue magique du soleil couchant à Oia, l’incroyable Parthénon d’Athènes, la moussaka qui baigne dans une flaque d’huile d’olive goûteuse, la chaleur sèche, les grands paysages sans ombre ou l’air humide de la Méditérranée, les gyros dégoulinants de sauce tzatziki, le vent qui comble toujours les espaces manquants entre les ruines blanches d’un temple et, bien sûr, les spanakopita et tiropita!

Ci-haut: Je mange un tiropita à Athènes et je suis vraiment heureuse 😉

Lorsque je m’ennuie de la Grèce, je me fais des tiropitakia (des tiropita en version « bouchées »); une recette simple et différente de hors-d’oeuvre au fromage. (Cette recette est une combinaison d’une recette familiale grecque et de celle présentée dans The traditionnal Greek Cookery Book.)

– une boîte d’environ 400g de pâte feuilletée (de type fillo) – pour être manipulée, la pâte doit être à la température de la pièce; il faut donc prévoir la décongeler à l’avance

– 200 à 250g de fromage feta (encore meilleur si vous en trouvez importé de Grèce!) coupé en très petits morceaux

– environ 1 tasse de fromage cottage (plus facile à trouver ici que le kefalograviera original dans la recette!)

– 2 oeufs

– un peu d’huile et de beurre fondu (en tout, environ une tasse)

– persil frais et poivre pour assaisonner (facultatif)

Dans un bol, mélanger le fromage feta, le fromage cottage et les deux oeufs (ajouter un peu de persil frais ciselé et de poivre si vous le désirez). Sur une surface plane, prendre une feuille de pâte feuilletée et la badigeonner au pinceau du mélange d’huile et de beurre. Ajouter une seconde feuille de pâte et répéter l’opération. Placer une troisième feuille de pâte sans la recouvrir de beurre, et couper les feuilles pour obtenir des languettes d’environ 6 cm de largeur. Mettre un peu de mélange au fromage au bout et plier en triangle jusqu’au bout de la languette.

Répéter l’opération jusqu’à la quantité désirée. Placer sur une plaque allant au four, badigeonner une dernière fois le dessus des triangles du mélange de beurre et d’huile, et faire cuire environ 15 minutes à 375°F.

Ci-bas: la méthode de pliage – 1ère étape (il faut ensuite replier le triangle vers le haut et ainsi de suite, jusqu’au bout)

Le résultat:

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4 réflexions sur « Tiropitakia en souvenir d’Amorgos »

  1. Peux-tu croire que je ne suis pas encore allée en Grèce? J’en rêve depuis les cours d’histoire, justement! Ado, je CAPOTAIS sur la mythologie grecque. J’ai même eu un correspondant grec un moment donné, mais il ne m’écrivait que pour avoir les punchs des séries télé américaines poches pour sa soeur… lol Tu me confirmes aussi que c’est une bonne idée de voyager avec des enfants. Ça rend tellement les cours d’histoire et de géo plus concret! Superbes photos. Merci pour le voyage!!! 🙂 P.S.: Si jamais t’as d’autres photos de la Grèce, je prendrais bien une autre dose!

  2. @Charlotte: Merci 🙂
    @Marie-Julie: LOL moi aussi j’avais deux correspondants grecs, un gars et une fille, mais comme j’avais au moins 10 autres « penpals » dans d’autres pays, je les ai perdus de vue avec le temps 😉 Ah oui, c’est sûr, j’ai plein d’autres photos de la Grèce; dommage que je n’avais pas mon blog dans ce temps-là, j’aurais fait tout une série d’articles sur le sujet! Vais voir si je ne peux pas trouver un moyen de vous présenter d’autres photos ;-)…

  3. Mouhahahahaha! Moi aussi j’avais au moins une dizaines de correspondants de partout!!!! Je demandais presque toujours des gars, mais ils étaient toujours laids! LOL Ah oui! Ah oui! D’autres photos! 🙂

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