C’est aujourd’hui que se termine l’édition 2008 du Salon du livre de Montréal, « le plus grand en Amérique » nous dit-on. Comme à chaque année, je suis allée faire mon tour, mais un peu avec hésitation; l’événement prend tellement d’ampleur que je redoute toujours la trop grande foule et me re-demande à chaque fois où est l’intérêt d’aller mettre les pieds dans une énorme librairie grouillante (où l’entrée coûte 8$).
Évidemment, on ne peut que se réjouir du succès de l’événement qui semble prouver que les gens aiment lire (yé!), mais en même temps, il ne rend pas vraiment service aux éditeurs moins connus… Pourquoi se fait-il que même passionnée de littérature, je ne trouve jamais la patience d’explorer ce salon de fond en comble et n’arrive pas à y rester plus de quelques heures sans faire une overdose? Trop de monde? Trop de livres? Trop de livres qui ne sont pas de la littérature? Trop d’écrivains? Chaque année je me pose les mêmes questions sans réponse; je n’arrive pas à comprendre pourquoi cet événement qui devrait être l’un de mes favoris m’interpelle aussi peu…
Alors, donc, je me rends à l’Expozine, qui a lieu cette année les samedi et dimanche 29 et 30 novembre de 12 à 18h au 5035 rue Saint-Dominique (sous-sol de l’église Saint-Enfant Jésus, près du métro Laurier). Depuis 2002, le salon de la « chose imprimée », des « publications indépendantes », des « passionnés bénévoles »(!), « des petits éditeurs, des bandes dessinées et des fanzines » attire de plus en plus de gens. Si l’événement était plus anglophone à ses débuts, l’édition indépendante francophone y prend graduellement de plus en plus sa place. Alors au lieu de perdre mon temps au Salon du livre à chercher les aiguilles dans la botte de foin… Longue vie à l’Expozine!